Éducation des enfants, lutte contre les violences basées sur le genre et mariages forcés et sécurité des habitants à Mathare et Busia

Nombre de bénéficiaires : + de 2300 jeunes et personnes

Durée du projet : 2024-2026 / 3 ans

Lieu : Bidonvilles de Mathare et Comté de Busia

Projet financé en accord cadre par le Ministère des Affaires Étrangères du Grand Duché de Luxembourg

Ministère des Affaires Étrangères du Grand Duché de Luxembourg

Partenaire local

Le LEC (Legacy Education Centre) est une institution à but non lucratif, créée en 2010, destinée à fournir des programmes de plaidoyer, d’égalité des genres, d’autonomisation des femmes et des jeunes, et des opportunités d’éducation aux enfants les plus vulnérables de la communauté du bidonville de Mathare. Il s’agit d’une organisation à base communautaire enregistrée auprès du gouvernement du Kenya.

Le LEC a déjà mis en œuvre plusieurs projets à Mathare, notamment des programmes de parrainage scolaire des enfants, le programme « Gardez votre bidonville propre », un projet pour le retour à l’école de toutes les filles, un projet de développement des compétences entrepreneuriales des communautés, et un projet pour l’autonomisation des enfants par le sport.

La question de l’habitat a aussi déjà été abordée par le LEC auparavant. L’association a notamment mis en œuvre un projet de rénovation de logements pour les veuves et les familles les plus vulnérables du comté de Busia, dans l’est du Kenya. Lors de fortes inondations dans cette même zone des structures d’accueil temporaires pour les sinistrés avaient aussi été installées.

Contexte

Le Kenya connait depuis près d’une décennie une forte croissance économique et démographique qui s’est accompagnée d’importantes disparités : près de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté et environ 2,5 millions de personnes vivent dans des bidonvilles dans des conditions extrêmes de précarité et d’insécurité, comme à Mathare et à Busia.

Ces deux zones sont des lieux où s’illustrent délabrement, pollution, trafics, violence et violence sexuelle, avec un laisser-faire des autorités. Une situation qui ne peut que nuire au développement durable et harmonieux des populations.

La mission

Le projet consiste à prévenir et répondre aux violences basées sur le genre (VBG), et à fournir une éducation de qualité et des compétences de vie aux enfants, jeunes et familles vulnérables.

Les activités

-Développer des quartiers sûrs pour les familles victimes de VBG : installation d’un éclairage solaire public par exemple.

-Améliorer l’enseignement scolaire : équipements des élèves et des écoles, recrutements de professeurs qualifiés, suivi des performances et de l’assiduité des écoliers, création d’une association parents-enseignants.

-Soutenir les moyens de subsistance des familles à risque de VBG : formation, développement d’activités génératrices de revenus, appui aux groupements de jeunes.

-Développer un réseau communautaire de réponse aux VBG : soutien d’urgence, psychosocial et orientation des victimes, visites à domicile.

Les bénéficiaires

300 écoliers, 11 enseignants, 75 familles, 50 jeunes volontaires communautaires et 2 000 membres de la communauté