Réduire l’exposition des familles et des enfants face aux Violences Basées sur le Genre et améliorer leur capacité de résilience à Kibera
Nombre de bénéficiaires : 100 familles vulnérables exposées aux violences basées sur le genre (400 personnes)
Durée du projet : 2024-2025 / 2 ans
Lieu : Bidonville de Kibera, Nairobi
Projet financé en accord cadre par le Ministère des Affaires Étrangères du Grand Duché de Luxembourg
Partenaire local
La Kibera Girls Soccer Academy (KGSA), premier partenaire kenyan de PADEM (2007), est, à l’origine, une initiative d’un nairobien ayant grandi à Kibera : Abdul Kassim, ingénieur en télécommunications. Du fait de ses expériences de vie, il a souhaité lancer dans son bidonville des initiatives afin de promouvoir l’égalité des sexes, de dire NON aux grossesses précoces, aux abandons scolaires et aux violences basées sur le genre, et de briser les normes de genre au Kenya.
En outre, KGSA a de l’expérience dans les projets de logement, avec UN Habitat notamment (le programme Habitat des Nations Unies). L’ONG a pu capitaliser les réalisations précédentes pour en tirer des leçons. Elle a également construit une école et cela constitue une autre expérience notable de construction.
Contexte
En juin 2021, le gouvernement du Kenya a dévoilé une note d’orientation intitulée « Feuille de route du Kenya pour faire progresser l’égalité des sexes, mettre fin à toutes les formes de violence basée sur le genre (VBG) et aux mutilations génitales féminines d’ici à 2026 ». Le pays a pris des engagements visant à supprimer les obstacles systémiques qui permettent aux VBG de prospérer. Bien que cet engagement soit louable, le Kenya a constaté une augmentation constante des VBG depuis la crise provoquée par la pandémie de COVID-19.
La mission
L’objectif de la mission est de réduire l’exposition et d’accroître la résilience des familles vulnérables aux violences basées sur le genre. Ainsi, le projet permettra à 50 familles de vivre dans des maisons et dans des quartiers plus sûrs.
Les activités
-Rénover et améliorer l’équipement des maisons.
-Mettre en place un éclairage des rues la nuit.
-Sensibiliser les communautés sur la protection de l’enfance.
-Former des chefs de famille à des activités génératrices de revenus, et leur permettre l’accès à des fonds renouvelables.
Les bénéficiaires
100 familles vulnérables exposées aux violences basées sur le genre (400 personnes)