Projet communautaire d’atténuation des effets négatifs des changements climatiques dans la zone de Fimela

État : Achevé | Nombre de bénéficiaires : 8000 personnes

Durée du projet : 2020/2024, 4 ans

Lieu : Sénégal, région de Fatick, Fimela

Présentation du projet (vidéo réalisée par notre partenaire JED)

Partenaire local

Jeunesse et Développement (JED) / Eclaireurs et Eclaireuses du Sénégal (EEDS) est une ONG de développement créée en 1936, et implantée dans toutes les régions du Sénégal, s’inspirant des valeurs scoutes, au service des jeunes et de la communauté. Sa mission est de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des populations, principalement dans le domaine de la santé, de l’éducation, de l’insertion socioéconomique et de l’environnement, en préparant notamment les jeunes à leur rôle de citoyens actifs et responsables en synergie avec les Éclaireuses et Éclaireurs du Sénégal. Ses domaines d’intervention sont les suivants :

  • l’éducation des jeunes,
  • la santé,
  • la participation citoyenne,
  • le cadre de vie des groupes vulnérables,
  • la protection de l’environnement,
  • l’hygiène, l’eau et l’assainissement,
  • la formation et le microcrédit.Projet communautaire d'atténuation des effets négatifs des changements climatiques dans la zone de Fimela

Contexte

Au Sénégal, les impacts du changement climatiques présentent des risques sérieux pour l’agriculture, les ressources en eau ainsi que les zones côtières (CPDN, 2015).

L’arrondissement de Fimela regorge de ressources foncières, forestières, hydrauliques, halieutiques, etc.

L’arrondissement connait un fort taux de déforestation qui menace le couvert végétal et particulièrement la mangrove qui recouvre environ 30% de la surface et qui permet de préserver et développer les ressources halieutiques. Cette déforestation est due à la pression des hommes et à l’évolution des conditions climatiques (cercle vicieux). Le besoin de plus en plus pressant en terres cultivables et en terrains d’habitation, la recherche de bois comme matériaux de construction ou de chauffe contribuent à la dégradation de l’environnement. De plus, l’avancée de la langue salée et le développement des espaces d’installations touristiques réduisent les surfaces végétales.

La forêt de Samba Dia, située à 3 km de Fimela (forêt classée, gérée par un comité issu de plusieurs villages), couvre une superficie de 7,56 km2. Elle est considérée « forêt protégée » et bénéficie d’un statut de réserve de biosphère. Très sollicitée par les populations des villages environnants, la forêt est agressée surtout pour le bois de chauffe, par les parcours du bétail et une forte exploitation des guérisseurs qui y cherchent des plantes médicinales (racines, écorces, sève, feuilles, fleurs).

Les programmes de préservation de l’environnement ne sont pas toujours coordonnés et le suivi des actions initiées se raréfient.

Les élus et les autorités administratives, malgré leur bonne volonté, ne sont pas assez outillés pour jouer de manière effective leur rôle d’impulsion, d’animation et de contrôle de la préservation de l’environnement.

Les organisations communautaires de base sont très dynamiques. Les populations s’organisent à la base et prennent des initiatives encourageantes. Toutefois, elles ne parviennent pas à s’inscrire dans la durabilité.

Les enfants ne sont pas souvent pris en compte faute d’implication et de programme d’éducation relative à l’environnement.

Nous sommes donc dans un contexte de forte dégradation des ressources et d’absence d’initiatives environnementales innovantes et durables d’atténuation des impacts négatifs des changements climatiques.

Les activités

Les activités du projet tournent autour de quatre composantes :

  • (1) Le renforcement de capacité des acteurs. Ces derniers sont les décideurs locaux, les leaders des communautés, les encadreurs des enfants etc. Leur force d’action sera décisive dans le dispositif proposé.
  • (2) La communication axée sur le changement de comportement des populations et l’engagement citoyen. Ce changement de comportement et cet engagement est impératif et urgent. Pour cela, les populations doivent avoir accès à l’information et être conscientes des conséquences des effets climatiques.
  • (3) La promotion de techniques appropriées pour l’utilisation durable des ressources de l’environnement et la lutte contre le changement climatique. Pour accompagner ce changement de comportement, il faudra aussi accompagner les communautés aux alternatives.
  • (4) La vulgarisation des initiatives réussies à une échelle beaucoup plus importante. En effet, il faudra certes travailler à la base avec les communautés mais il est essentiel de diffuser les réussites pour une dissémination des bonnes pratiques et un engagement des décideurs.

Les bénéficiaires

Le projet touchera 8000 hommes et femmes, usagers des ressources : les agriculteurs, les pêcheurs, les transformateurs de produits halieutiques, les tradi-praticiens, les éleveurs, les artisans en bois, les apiculteurs, les chasseurs, les hôteliers, et les habitations.

Plus précisément :

  • 50 jeunes leaders d’organisations communautaires
  • 50 femmes leaders
  • 50 acteurs communautaires (responsables religieux, coutumiers, administratifs, etc.)
  • 50 conseillers municipaux
  • 50 enseignants
  • 1000 élèves, éclaireurs, enfants talibé, etc.
  • 7500 jeunes, hommes et femmes.

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