Je découvre les Droits de l’Enfant
Les Droits de l’Enfant, qu’est-ce que c’est ?
Le 20 novembre 1989, l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté à l’unanimité la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE), composée de 54 articles. C’est le premier texte international qui reconnait les personnes de moins de 18 ans comme des êtres à part entière, porteurs de droits fondamentaux, obligatoires et non négociables.
197 États ont ratifié ce traité (c’est le traité le plus ratifié de l’histoire). Il n’y a qu’une nation qui ne l’a pas fait : les États Unis.
Tous les 7 ans, le Comité des Droits de l’Enfant de l’ONU établit un rapport sur les pays signataires de la Convention. Il salue les efforts fait sur les 7 dernières années, et émettent des recommandations pour continuer l’amélioration de la protection de l’enfance.
Télécharger la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE)
Les 10 Droits de l’Enfant inscrits dans la Convention
Dans le monde : 1 enfant sur 4 n’est pas inscrit à l’état civil. Cela signifie qu’il n’est pas reconnu par l’état, et qu’il n’a donc pas accès aux services de base comme l’éducation ou l’accès aux soins.
Au Luxembourg : 7,2 % d’enfants de moins de 15 ans vivent avec une personne indiquant connaître l’insécurité alimentaire. 1 enfant sur 7 souffre de surpoids ou d’obésité.
Dans le monde : On estime à 1 milliard le nombre de personnes handicapées dans le monde, et au moins 1 sur 10 est un enfant. La grande majorité (90%) des enfants handicapés ne vont pas à l’école. Ils font face à de multiples obstacles, allant de la stigmatisation et l’ignorance au manque d’infrastructures, de matériel ou d’enseignants qualifiés. Heureusement, certaines sociétés misent sur l’éducation inclusive qui permet de développer pleinement le potentiel de chaque enfant par la prise en compte de leurs singularités et de leurs besoins éducatifs spécifiques. Le droit à l’éducation, formelle et complémentaire, est en effet un droit commun, universel, qui doit s’appliquer à tous.
Dans le monde : 264 millions d’enfants et de jeunes ne vont pas à l’école. Ils ne portent pas d’uniforme, ne marchent pas ou ne prennent pas le bus pour aller à l’école. Ils ne peuvent pas s’asseoir dans une salle de classe, écouter un enseignant, lire un manuel et prendre des notes. Ils n’ont pas l’opportunité d’apprendre à lire, écrire et faire des mathématiques.
S’il s’agissait de la population d’un pays, il serait aussi grand que le Royaume-Uni, l’Italie, la France et l’Allemagne réunis.
Dans le monde : Seules quelques villes au monde peuvent se féliciter d’avoir intégré les enfants à la gouvernance de leur municipalité. La ville de Barra Mansa, au Brésil, peut servir d’exemple, en tant que première ville à avoir intégré, dès 1998, 36 jeunes à son conseil municipal.
Dans le monde : 34% des femmes (18-29 ans) indiquent avoir subi des violences physiques de la part d’un adulte avant l’âge de 15 ans (cheveux tirés, gifles, coups, coups de pied, passages à tabac, coups de couteau).
Dans le monde : L’année 2018 a été marquée par le plus grand nombre d’enfants tués ou mutilés dans un conflit armé depuis que les Nations Unies ont commencé à surveiller cette grave violation des droits humains. Au total, plus de 24 000 violations ont été constatées en 2018 dans les 20 situations de conflit surveillées par les Nations Unies. Plus de 12 000 enfants ont notamment été tués ou mutilés l’an dernier, et plus de 7 000 enfants ont également été recrutés en 2018 par des forces armées ou des groupes armés, en particulier en Somalie, au Nigéria et en Syrie. D’autres ont été victimes d’enlèvement ou de violences sexuelles. D’autres encore ont subi les conséquences d’attaques contre des écoles et des hôpitaux ou ont souffert de l’absence d’accès à l’assistance humanitaire.
Dans le monde : Trop d’enfants dans le monde n’ont même pas la chance d’être des enfants. On estime qu’environ 150 millions d’enfants travaillent dans le monde. Très souvent, parce que leurs familles vivent dans la pauvreté, les enfants sont invités à contribuer à la recherche de leurs propres moyens de subsistance. Ils font les tâches ménagères comme le nettoyage, la cuisine et la corvée d’eau, la vente de biens ou ils travaillent dans les usines. Le travail des enfants peut durer de quelques heures par jour à une journée complète. De ce fait, ces enfants n’ont pas toujours le temps d’aller à l’école, et lorsqu’ils y vont, ils sont souvent trop fatigués pour apprendre.
Au Luxembourg : 12,7% des enfants âgés de 11-15 ans indiquent avoir été victimes de harcèlement à l’école au moins 2 fois au cours du mois précédent.
Au Luxembourg : Bien qu’au Grand-Duché, les châtiments corporels, ainsi que la violence sexuelle et les traitements inhumains et dégradants à l’encontre des enfants sont prohibés par la loi depuis 2008, la violence demeure présente dans le quotidien des enfants. Au cours de l’année 2015, la Police Grand-Ducale a procédé à 802 interventions en matière de violence domestique. Lors de ces interventions policières, 168 victimes étaient des mineures, ce qui représente une augmentation substantielle de 36% par rapport à 2014.
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